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Ober gabelhorn: Traversée Arbengrat-Wellenkuppe
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3 398 mètres, c’est l’altitude de ce Grand Bec qui domine la vallée de Bozel, ce sommet n’est pas connu, n’est pas prestigieux, mais il comporte beaucoup d’itinéraires très intéressants pour les alpinistes en recherche de tranquillité.
Ce fut notre cas avec Fabien puisqu’après avoir étudié en long, en large et en travers les possibilités dans d’autres massifs pour grimper dans des classiques nous avons opter pour ce sommet pas tellement convoité.
Le refuge du Grand Bec réservé un accueil chaleureux avec un établissement à taille humaine loin des standards moderne véritable usine à touristes. Nous avons pu apprécier la montée depuis le village de Plan Fournier véritable hameau typique des alpages de Tarentaise, les lacets et le sentiers conduisent sur les contreforts de la pointe de la Vuzelle puis jusqu’au Grand Bec offre un aperçu intéressant de ce qui va suivre le lendemain.
Au départ du refuge, nous avons plusieurs choix pour occuper notre première journée : l’ascencion de la Pointe de Vuzelle ( 2654m) et sa traversée intégrale semble être un objectif interessant dans un style pré-alpin comme on l’aime, la premiére ascencion remontant à 1878 nous laisse imaginer le niveau d’engagement des anciens qui visiblement n’avait pas froid aux yeux.
Pour nous, l’objectif se tourne vers les contreforts du Grand Bec dans un style plus moderne et plus rassurant pour les petits alpinistes que nous sommes ! Un bon équipement et une escalade assez plaisante pour passer une bonne après-midi et surtout repérer l’attaque de l’arête du lendemain ! Il faut dire que c’est du temps de gagner.
Bref, on vous recommande cette voie dans un niveau 5 +, mais très bien équipé.
Évidement, vous trouverez tous les topos au refuge …. Il suffit d’y monter.
Le lendemain, nous voilà parti à l’aube sur cet itinéraire côté AD, enfin la cotation n’est pas très bien établi, car visiblement avec la fonte du permafrost et des glaciers, l’aspect aléatoire de la solidité du rocher prend encore plus son sens.
Nous voilà parti pour 1 000 m d’ascencion entre moraines, rocher branlants et rocher moins branlant !
Nous engageons l’itinéraire d’approche repéré la veille, puis la marche d’approche terminé nous commençons à gravir les cheminées d’attaque permettant de prendre pied sur l’attaque, le ton est donné pour la suite de l’itinéraire… Du caillou pas bien bon, des touffes et un petit côté fin de siècle dernier nous permettent de constater que nous allons devoir faire attention aux prises, mais au final rien de bien difficile.
La première partie de l’arête est vraiment magnifique et peu difficile, nous évoluons corde tendue, mi-longue, les béquets rocheux offrants une bonne protection même si la pose de quelques friends est nécessaire pour garantir une parfaite sécurité de la cordée.
Nous venons buter sur un dernier bout d’arête menant à un surplomb que l’on évite par la gauche puis nous prenons pied sur une vire pourrie où quelques gros blocs nous incitent à réduire l’encordement pour ne pas faire le râteau sur la montagne !
Nous décidons de rejoindre un peu le versant nord afin d’évoluer dans un terrain moins raide plus instable, mais plus logique, nous sommes tantôt rassurées par ce terrain peu raide, tantôt effrayé par les monstres de monticules instables sur lesquels nous évoluons. Comme précisé dans le topo, le sens de l’itinéraire est primordial, je ne sais pas si nous avons le bon itinéraire, mais j’ai hâte de sortir de cette carrière.
Au final, nous rejoignons le Sommet du Grand Bec et admirons la vue saisissante sur la Vanoise et la Grande Casse, la suite de l’itinéraire.
C’est magique ! Nous avons adoré cette traversée longue et esthétique, mais d’une difficulté modérée, le rocher est excellent, nous avons évolué à corde tendue sur presque tout l’itinéraire, quelques portions nécessitant des micro-longeurs pour assurer le second an des passsages plus raides ou difficles mais rien de bien méchant. Nous gagnons rapidement la pointe du Vallonnet.
Il a fondu ce Glacier, c’est triste et maintenant, c’est un bon tas de cailloux. Nous descendons au plus évident dans le couloir central tantôt à gauche, puis en rive gauche pour au final gagner un promontoire donnant sur une arête en bordure gauche du couloir emprunter l’hiver et au printemps qui semble impraticable sans neige. C’est une sorte de couloir du Goûter, mais moins effrayant.
Nous gagnons rapidement la Moraine ramenant sous les contreforts du Grand Bec puis le refuge, une belle course au final et pour la boucle, on aura mis 9 h 00 en s’assurant, il le fallait.
Une course où il faut avancer et faire gaffe aux blocs instables !
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